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La biologie de sols : le nouvel axe de progression

Optimisez le travail des micro-organismes de votre sol

Pour exprimer tout le potentiel de vos sols, le bon fonctionnement et les interactions des domaines chimiques, physiques et biologiques sont nécessaires. Les fertilités chimiques et structurales sont aujourd’hui bien maitrisées. Le domaine biologique l’est moins mais la démocratisation d’outils et d’analyses permettent maintenant de mieux piloter le fonctionnement biologique des sols.

 

Le fonctionnement biologique d’un sol

La fertilité des sols repose sur la structure de l’horizon de surface, ses matières organiques et son activité biologique. Au-delà du simple taux de matière organique et du rapport C/N, de nouveaux indicateurs plus pertinents sont disponibles.

De nouvelles analyses portent actuellement sur la répartition des matières organiques libres et stables et leur rapport C/N respectifs, la biomasse microbienne et leur capacité de minéralisation du carbone et de l’azote.

Optimiser le fonctionnement biologique du sol

Le fonctionnement biologique de votre sol est estimé à partir des résultats de l’analyse biologique. Des indicateurs sont rattachés à ces résultats. Des préconisations d’amendement organique, de gestions des résidus de cultures ou de l’interculture permettent d’adapter vos pratiques pour optimiser le fonctionnement biologique.

 

Pour aller plus loin, la Chambre d’agriculture se dote d’un référentiel local

Les leviers disponibles pour optimiser le fonctionnement biologique d’un sol sont très dépendants des conditions agropédoclimatiques locales. La Chambre d’Agriculture du Cher se dote d’un référentiel local pour vous accompagner au mieux et adapter ses préconisations en fonction de votre situation.

« Comme le montre cette représentation, la biomasse microbienne (BM) d’un sol est fortement influencée par la texture1. L’argile assure une protection physique et un milieu stable pour les microorganismes. Toutefois, certains passés culturaux et pratiques, notamment de couverts, permettent de maintenir une biomasse élevée dans les sols voire de l’augmenter même dans des textures plus légères, pourtant peu favorables à leur maintien.

Des observations similaires de relation avec la texture sont faites pour les mesures de matière organique liée, aliment de la minéralisation de l’azote. »