Une conjoncture compliquée par les aleas climatiques et le Brexit
L’année 2019 a été une nouvelle fois marquée par les aléas climatiques. L’absence de précipitations de l’été, conjuguée à 2 périodes de canicule, conduisent à une situation catastrophique chez beaucoup d’agriculteurs, notamment les éleveurs, d’autant qu’elles font suite à 5 mois de sécheresse en 2018. Les gelées d’avril ont frappé l’arboriculture fruitière et la viticulture.
Ceci fait suite aux années, très difficiles sur le plan des aléas, de 2016, 2017 et 2018. Les inquiétudes relatives aux effets du BREXIT marquent aussi la conjoncture agricole de 2019.
A l’aune de ce contexte difficile, les membres ont décidé de prendre cinq motions* pour alerter les pouvoirs publics.
La première concerne la sécheresse et demande à l’Etat et à la Région de mettre en place ou de conforter des dispositifs d’aides conjoncturelle et structurelle pour accompagner les éleveurs.
La deuxième porte sur la mise en place de Zone de Non Traitement pour les produits phytosanitaires que les membres jugent inapplicable, inefficace et même contre-productif.
La troisième et la quatrième s’inquiètent du manque de crédits d’Etat pour financer les projets d’investissements des agriculteurs, d’installation et de transmission d’exploitations agricoles.
La cinquième et dernière s’insurge contre le projet de loi de finance 2020 qui prévoit de baisser de 15% les ressources que l’Etat alloue, via la TATFNB, aux Chambres d’agriculture.