Vous êtes ici : Accueil > Actualités > Reliquats d'azote : 1ers résultats

Reliquats d'azote : 1ers résultats

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page

Avec plus de 3700 résultats d’analyses déjà envoyés aux agriculteurs à la mi-février, la campagne Nitrates Moins de la Chambre d'agriculture d'Eure-et-Loir bat son plein. Il est temps de faire le point sur les spécificités de l’année.

Des reliquats plutôt élevés…

Avec une moyenne de 55 kg toutes analyses confondues, les reliquats 2022 sont relativement élevés sans être exceptionnels. Les reliquats en sols profonds atteignent 65 kg en moyenne. A l’origine de ces reliquats, des quantités importantes d’azote ont été mesurées dans les sols euréliens avant drainage (mi-novembre), et cela malgré la bonne moisson 2021. Les pluies relativement limitées et régulières de cet hiver n’ont pas lessivé l’intégralité de ces reliquats forts. A noter : des quantités importantes d’azote sont situées dans le 3ème horizon (22 kg en moyenne). Ces quantités d’azote participent à l’alimentation azotée de la majorité des cultures et sont à prendre en compte dans le calcul de dose.

  

Des reliquats plutôt élevés…

Avec une moyenne de 55 kg toutes analyses confondues, les reliquats 2022 sont relativement élevés sans être exceptionnels. Les reliquats en sols profonds atteignent 65 kg en moyenne. A l’origine de ces reliquats, des quantités importantes d’azote ont été mesurées dans les sols euréliens avant drainage (mi-novembre), et cela malgré la bonne moisson 2021. La minéralisation post récolte a été importante avec l'humidité du sol. Les pluies relativement limitées et régulières de cet hiver n’ont pas lessivé l’intégralité de ces reliquats forts. A noter : des quantités importantes d’azote sont situées dans le 3ème horizon (22 kg en moyenne). Ces quantités d’azote participent à l’alimentation azotée de la majorité des cultures et sont à prendre en compte dans le calcul de la dose.  

S’adapter aux reliquats pour conduire les apports azotés

Des niveaux de reliquats élevés s’accompagnent en général de doses faibles, ce qui est plutôt opportun dans une période marquée par des prix d’engrais très élevés. Néanmoins, une dose faible nécessite d’adapter son fractionnement pour limiter les risques de carences. Avec des niveaux de reliquats élevés, des impasses sur les apports prévus au tallage sur blé tendre peuvent être envisagées lorsque la culture présente un niveau de développement correct en sortie d’hiver. Ces impasses permettent d’effectuer le premier apport avant le stade épi 1 cm, au moment où les besoins en azote du blé vont augmenter fortement. Ces impasses au tallage sont d’autant plus importantes si vous n’êtes pas couvert à 100% pour les apports d’azote ce printemps : il est important de conserver l’azote disponible pour les stades épi 1 cm et dernière feuille. De la même façon, sur des gros colzas, le décalage du premier apport est possible. 

L’autre point clé de l’adaptation aux doses parfois faibles est de piloter le dernier apport sur les blés. L’idée est d’évaluer fin montaison l’état de nutrition azotée et éventuellement d’augmenter ou diminuer l’apport prévu à dernière feuille. Il faudra notamment s’assurer que les blés ont bien profité des quantités d’azote disponibles en sortie d’hiver. Le service MesSatimages de la Chambre permet de piloter au plus juste le dernier apport avec un calcul de dose modulé par parcelle et basé sur des références locales.