JE SAIS...

L’artiste, biologiste, écrivain et scientifique Jean Rostand déclarait que la certitude d'avoir raison était, à ses yeux, le signe infaillible de l'erreur.

Aujourd’hui, notre époque est remplie de certitudes. Changement climatique, Etats Généraux de l’alimentation, glyphosate … tout le monde sait ce qu’il faut faire, et surtout ce que l’autre doit faire. Tout le monde dit je sais. Et moi je suis comme Jean Gabin qui chantait : « Je sais qu'on ne sait jamais ! C'est tout ce que je sais ! Mais ça, je le sais...»

Je n’ai pas de certitudes. Mais j’ai, comme mes homologues Présidents de Chambres départementales d’agriculture, des convictions. Dont une, profondément chevillée au corps : une Chambre d’agriculture doit être utile, répondre aux besoins et aux attentes des paysans.

C’est pourquoi Etienne Gangneron, Eric Thirouin, Robert Chaze, Henry Frémont, Philippe Noyau, Michel Masson et moi-même, avons demandé que 2 000 agriculteurs de la région soient enquêtés afin de connaître leurs besoins, leurs projets et la perception qu’ils ont de leurs Chambres d’agriculture. Le détail des résultats sont à découvrir sur notre site internet.

50% des agriculteurs s’adressent à leur Chambre d’agriculture et 80% en sont satisfaits. Mais nous voulons aller plus loin et faire de nos Chambres un réseau performant.Ce sera donc là notre résolution de 2018. 

En ce début de nouvelle année, mes pensées vont aux  agriculteurs de la région qui après une année 2016 catastrophique, une année 2017 bien moyenne, s’accrochent avec passion à leurs métiers. Je les invite à s’inscrire dans la demande des consommateurs, à reconstruire des stratégies, à reprogrammer les méthodes. Je leur souhaite aussi de retrouver les marges financières nécessaires aux investissements qu’il faudra inévitablement réaliser.

100% des élus et des collaborateurs des Chambres d’agriculture du Centre-Val seront à leurs côtés.