Vous êtes ici : Accueil > Actualités > Eau et réseaux électriques ne font pas bon ménage

Eau et réseaux électriques ne font pas bon ménage

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page

En cette période de sécheresse, tout d’abord nous remercions la grande majorité des irrigants qui respectent les contraintes réglementaires de l'année et qui ont des pratiques très vertueuses de l'irrigation.

Cependant, l’usage agricole de l’eau reste particulièrement visible et nous avons reçu des signalement concernant à la fois l’arrosage de fils électriques, les fuites des réseaux d’irrigation et l’arrosage des routes.

Il a été constaté de nombreux arrosages agricoles sur des fils électriques situés en plein champs. Ces arrosages de fils électriques provoquent des problématiques d’alimentations électriques importantes allant des microcoupures jusqu’à la rupture d’alimentation, aussi bien des particuliers que des professionnels. Au-delà des coupures électriques, ces situations peuvent provoquer des incidents humains ou matériels dont l’irrigant sera tenu responsable.

Par exemple, dans la nuit du 21 au 22 août 2022 a été enregistré la casse de deux fils moyenne tension (20 000V) ayant eu pour conséquence une rupture d’alimentation électrique de plusieurs centaines de personnes à Beauce La Romaine (Membrolles) et de deux exploitations agricoles.

Il est donc primordial et nécessaire de rester vigilant et d’adapter nos pratiques ! L’arrosage à proximité des réseaux électriques est à proscrire.

A noter : Un protocole d’accord a été signé entre RTE, ENEDIS, Chambre d’agriculture France et FNSEA en 2018 stipulant les éléments suivants.

Si postérieurement à l’installation de la ligne construite, l’agriculteur met en place ou modifie un réseau de drainage ou un système d’irrigation, Enedis ou RTE prendra en charge les éventuels surcoûts d’établissement qui pourraient résulter de la présence de la ligne.

Lorsque la réalisation du projet de l’exploitant s’avère impossible du fait de la présence de la ligne, le montant du préjudice pourra être chiffré en évaluant le coût supplémentaire d’investisse­ment et d’exploitation que nécessiterait la mise en place d’un autre équipement hydroagricole ainsi que les incidences sur la récolte de ce nou­veau projet. Dans ce cas, l’agriculteur présente­ra son nouveau projet d’équipement à Enedis ou à RTE, qui pourront, s’ils le souhaitent, deman­der une étude contradictoire du projet. Enedis et RTE indemniseront alors le coût supplémentaire ainsi que le manque à gagner.

L’indemnité du coût supplémentaire d’investisse­ment pourra être versée de manière capitalisée.

Le paiement du coût supplémentaire d’exploita­tion et les incidences sur la récolte du nouveau projet pourra être effectué de manière pério­dique tant que les faits générateurs du préjudice subsistent.

Faites la chasse aux fuites : L’économie d’eau passe en priorité par une bonne gestion des réseaux d’alimentation. Les fuites de réseaux de surface sont les plus courantes et les plus faciles à identifier. Elles peuvent se résoudre au prix d’un peu d’entretien mais aussi en faisant le choix dès le départ d’une conception de matériel étanche. Pour en savoir plus cliquez ici (page 4) .

Peaufinez le réglage des canons : Sur le canon, il ressort que le 1er moyen de palier, au moins partiellement, à son imprécision, reste un entretien soigné et un réglage précis : symétrie des angles, cadence … Pour en savoir plus cliquez ici (page 5).