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Des bandes fleuries pour favoriser les auxiliaires et pollinisateurs

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15 novembre 2018

Une expérimentation de bandes fleuries et de leurs effets sur la biodiversité fonctionnelle est menées dans le cadre du Cap Filière Grandes Cultures, co-animée par la Chambre régionale d’agriculture et l’association Hommes et Territoires, en partenariat avec le laboratoire d’Eco-entomologie d’Orléans, l’INRA de Grignon et 3 Chambres départementales d’agriculture (18, 28 et 37).

Près d’une vingtaine de bandes fleuries ont été semées en septembre-octobre chez des agriculteurs volontaires. Elles sont composées d’un mélange très diversifié d’espèces sauvages attractives pour les auxiliaires de cultures (notamment les hyménoptères parasitoïdes des ravageurs du colza, des pucerons des céréales ou encore des bruches de la lentille).

Les partenaires de l’action se sont réunis le 15 novembre pour faire le point sur les bandes semées et préciser les protocoles de suivis qui seront mis en place l’an prochain. La levée des bandes (et des cultures de colza adjacentes) a été perturbée par la sécheresse de cet automne. Un état des lieux sera fait en sortie d’hiver pour estimer s’il est nécessaire ou non d’en ressemer certaines. Les suivis prévus à partir de 2019 porteront sur certains insectes auxiliaires et ravageurs et sur des indicateurs de la régulation biologique (taux de parasitisme de larves de charançons du bourgeon terminal ou de grosses altises par exemple).

D’autres données seront collectées, sur la floraison des bandes notamment. L’effet des bandes fleuries sur la parcelle adjacente sera comparé à celles de bordures témoins.