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Conseils techniques : "Le coût de l'adhésion est largement rentabilisé"

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Agriculteur à Gironville, président du Comité régional de développement agricole (CRDA) du Thymerais-Drouais, Adrien Mary livre son opinion sur les références techniques établies par la Chambre d’agriculture d’Eure-et-Loir, leurs voies d’accès et leurs utilisations.

Dans le cadre de votre adhésion au groupe de développement, vous recevez de nombreuses publications techniques, pouvez-vous nous en dire plus ?

J’utilise le Carré cultures et les brochures d’essais fongicides et désherbage pour bâtir mes programmes d’interventions et préparer mes commandes d’approvisionnement. En cours de campagne, en fonction de la
pression observée, j’adapte les doses. Je consulte aussi le Flash grandes cultures.

Justement, le Flash grandes cultures va reprendre cette semaine. Comment l’utilisez-vous au quotidien ?

Je le lis très régulièrement, surtout au printemps et pendant les semis. Il a plusieurs usages.
C’est d'abord un outil d’alerte.
Par exemple, pendant les semis, nous avons tous le nez dans le guidon, le signalement des pucerons nous incite à aller voir dans nos parcelles la pression réelle.
Idem pour les rouilles et autres maladies, il permet d’intervenir ou non en fonction de la pression présente en plaine. Autre plus-value, les informations transmises dans le Flash permettent d’avoir des infos en temps réel sur l’évolution de la réglementation.

Comment adaptez-vous ces préconisations ?

Les adhérents de mon groupe de développement se réunissent dans le cadre du labo-vert. Nous observons les plantes aussi bien de blé ou d’orge et notons l’intensité des maladies présentes dans nos parcelles. Cela permet d’affiner encore plus les préconisations et de dégager des économies non négligeables sans perte de rendement.
Je ne réalise plus de premier traitement sur mes blés depuis plusieurs années.
Au cours des tours de plaine, les échanges techniques entre agriculteurs permettent aussi de s’enrichir des expériences des uns et des autres et de se rassurer dans nos décisions techniques.
Vous avez récemment suivi une formation sur la gestion du désherbage anti-graminées.

Comment les résultats acquis aussi bien dans les essais chez des agriculteurs que dans les fermes expérimentales de Miermaigne et La Saussaye ont alimenté votre réflexion ?

Il n’existe pas de solution efficace et universelle pour gérer les vulpins et les ray-grass. Les travaux et la connaissance sur la combinaison du désherbage chimique et mécanique sont à poursuivre.
L’avenir passera sûrement par là puisque les solutions chimiques sont de moins en moins nombreuses.
On devra aussi passer par la diversification et la rotation des cultures à la fois pour résoudre les problèmes de désherbage et aussi pour obtenir les aides Pac. L’évaluation des itinéraires techniques et des rendements des cultures
(sarrasin, tournesol qu’on voit timidement en plaine…) en pluriannuel et dans plusieurs lieux est donc nécessaire.

Quelles sont pour vous les plus-values/avantages du conseil Chambre d’agriculture ?

En premier lieu, la Chambre d’agriculture n’a pas de produits à vendre. Ça me rassure sur l’objectivité du conseil puisqu’il est désintéressé. Et puis la dynamique de mise en place des essais dure depuis longtemps.
Les conseillers sont alimentés par cette base technique historique et locale incomparable, ce qui leur donne une capacité d’expertise fine et très réactive pour répondre à nos interrogations. Ils nous permettent de réaliser de vraies économies.
Le coût de l’adhésion est largement rentabilisé.

Pour en savoir plus, contactez le service agronomie de la Chambre d’agriculture d’Eure-et-Loir au 02.37.24.45.51.