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La lumière, quels critères de réussite en élevage avicole ?

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La 5ème journée avicole régionale de la région Centre-Val de Loire avait pour thème « La lumière, quels critères de réussite en élevage avicole ? » sous un format orignal de FORUM technique avec une rencontre d’installateurs et constructeurs.

Cette journée s’est tenue le 23 mai 2019 à Blancafort (18). Organisée par les Chambres d’agriculture de la région Centre-Val de Loire, celle-ci a réuni 80 participants au total, dont une cinquantaine d’éleveurs et 11 installateurs-constructeurs.

Arnaud Bessé, éleveur de volaille et référent élevage de la Chambre Régionale d’Agriculture Centre-Val de Loire, a introduit la journée en remerciant la participation de tous et en rappelant l’idée générale de la journée qui est de favoriser les échanges entre les éleveurs et avec les entreprises et acteurs de la filière avicole.

Julien Martineau, expert en éclairage avicole (Transaxe), est intervenu en duo avec Gaëlle Pauthier, conseillère avicole CRA Pays de la Loire, pour présenter les clés de compréhension des différents indicateurs caractérisant la lumière.

Ils ont ainsi expliqué les effets sur l’homme et les animaux, en démontrant l’importance de l’éclairage sur le comportement des volailles, leur bien-être, et donc leur croissance.

Le 2ème temps de la matinée a été consacré, sous format de table ronde, aux témoignages d’éleveurs et d’OP avec la présence de représentants de Sanders et Huttepain Aliment. Les OP ont ainsi rappelé leur volonté de reconquérir des parts de marchés sur le marché français et ont insisté sur les enjeux à répondre aux attentes sociétales notamment en terme de bien-être animal. L’accès à la lumière naturelle dans les bâtiments d’élevage est donc aujourd’hui une mesure forte des nouvelles chartes de production.

Les constructions de poulaillers neufs doivent désormais prendre en compte ce critère. Pour le parc restant à rénover, y compris les bâtiments de type Louisiane, les réponses seront apportées au cas par cas et des solutions techniques à moindre coûts sont encore en étude.

Si les éleveurs sont prêts à s’engager, ils émettent de fortes réserves quant au manque actuel de plus-value de tels investissements qui peuvent s’élever à plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Les participants ont tenu à rappeler que le bien-être de l’éleveur doit être une priorité et qu’il s’agit d’être vigilent quant aux surinvestissements en élevage et aux exigences sociétales.

Ces premiers échanges avec la salle se sont poursuivis à table et sur les 11 stands des exposants l’après-midi. L’accès était libre pour les éleveurs et porteurs de projets pour trouver des réponses à leurs besoins. Les exposants ont apprécié ce format et souhaitent renouveler cette expérience en 2020.