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Biovigilance : Un nouveau protocole de suivi des vers de terre

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Crédit photo : Céline Cervek

Le dispositif de suivi des ENI (Effets Non Intentionnels) des pratiques phytosanitaires sur des espèces indicatrices de biodiversité est un dispositif national mis en place depuis 2012 dans le cadre de l’axe 3 du plan Ecophyto II.

Il se décline en région, sous la forme d’un réseau de 40 parcelles (dont 9 en agriculture biologique) choisies autour de 4 têtes de rotation : blé, maïs, vigne, salade…

Chaque année, 4 espèces indicatrices de biodiversité (vers de terre, coléoptères, oiseaux et flore) sont observées sur ces parcelles ou sur leurs abords immédiats. Ces indicateurs ont vocation à être étudiés en relation avec les pratiques culturales, les données météorologiques ou encore les éléments paysagers.

L’année 2019 voit un changement s’opérer au niveau du suivi des vers de terre puisque le protocole Moutarde utilisé jusqu’ici est remplacé par un nouveau protocole connu sous le nom de Test Bêche Vers de Terre (TBVT)

Afin de faciliter la prise en main de ce nouveau protocole, Sarah Guillocheau et Mylène Gauter (Université de Rennes I) se sont lancées dans un véritable « tour de France » afin de former l’ensemble des observateurs au niveau national.

L’étape du 21 janvier 2019 avait lieu à Orléans. Au programme de cette journée, on trouvait, le matin, la démonstration en conditions réelles du nouveau protocole sur une parcelle proche de la Chambre régionale d’agriculture. L’après-midi était consacrée à l’identification des vers de terre prélevés et à un rappel sur l’intérêt d'étudier les lombriciens.

Le reste de la journée a permis le lancement de la compagne annuelle d’observations dans le cadre de ce réseau constitué de 8 structures partenaires (CA18, CA28, CA36, CA37, CA41, CA45, Fredon CVL et Bayer).